Nystagmus...je t'ai battu

E
etudiante
bonsoir
je voulais partager ce moment de bonheur avec vous.... aujourd'hui j'ai eu mon permis de conduire ( 1er essai ) ! pendant ces 3 dernières années je n'ai même pas osé essayer par peur d’échec ! j'avoue ce n'était pas aussi facile mais quand on veut on peut .. dieu merci :))
T
teilomae
Bonjour,

je vous félicite pour votre réussite.
Biensur que quand on veut on peut, je ne connais pas votre acuité avec votre nystagmus mais n'est-ce pas dangereux tout de même de prendre la route

Delphine.
G
Grégory
Félicitation !
Pour ma part je n'essairais même pas. La loi ne le permet pas et je sais que je n'en suis pas en mesure.
C
carpe diem
Felicitations !! qu'en avait pensé votre ophtalmo , ca n'a pas ete trop dificile de passer le code ?
E
etudiante
coucou
Ici en Tunisie la visite médicale n`est obligatoire avant de passer le permis (dans tous cas une acuité visuelle de 6/10° ) mon ophtalmo en France m`a encouragé et m'a redonné confiance en moi :)) maintenant je conduit avec beaucoup de prudence surtout le soir ! jévite de prendre le volant quand je me sens fatiguée
M
maximelacombe
Boinjour ,
J'ai 14 ans et je vois un professeur spécialiste en nystagmus et je m'inquiet pour mon avenir professionel , pour le BSR , pour le permis de conduire ect et le professeur me dit que il ne faut pas se dire que on ne l'aura pas sinon on ne l'aura pas alors essayer quand même .
bonne chance a tous
B
Boogie Brown
Bonjour

Bravo pour le permis Etudiante, même si ça fait un an et demi maintenant.

Pour ma part, j'ai un permis provisoire de cinq ans, j'ai 7 avec les deux yeux (avec correction). Je n'ai jamais douté ne pas l'avoir. Peut-être parce que mes parents non plus, qui n'avaient pas vraiment pris la mesure de cette déficience...

Par exemple, ils se sont fait engueulés au CHU dans les années 80 parce qu'ils me laissaient faire du vélo tout seul. Pour autant ils n'ont jamais arrêté de me laisser faire, et je n'ai jamais eu de chute ou d'accident (j'étais il faut dire très très prudent).

Enfant j'ai eu des envies de sport difficiles à accéder pour moi, tennis, tennis de table, hand-ball... je n'ai jamais été bon joueur dans aucun de ces sports, mais je les ai fait, et ai rencontré des gens sympas, de bonnes ambiances (jamais trop porté sur la compétition il faut dire). Jamais on a tenté de me faire comprendre que je n'aurais pas dû faire un de ces sports (mes parents en premier).

Une dose de naïveté aide à progresser : c'est une conclusion provisoire. Dans mon enfance, les années 80, il y avait une pression beaucoup moins forte sur les enfants, et ça m'a permis de faire beaucoup de choses que des parents perfusés à l'information permanente n'auraient jamais admis pour leur enfant atteint de nystagmus.

Il y a un effet qu'on dit "pygmalion", qu'on observe chez les élèves : c'est quand leur professeur leur dit ou leur fait comprendre, de multiples façons, qu'ils sont "nuls" ou "incapables" et que les élèves concernés se moulent dans l'opinion qui leur est renvoyé. Ca fonctionne aussi quand l'élève est encouragé et sent qu'on a confiance en lui.

C'est un point crucial pour les parents d'enfants avec un nystagmus : attention à l'hyperprotection, qui peut pousser à s'enfermer dans une liste d'incapacités interminables, et à lire l'ensemble du monde au travers. Et pousser à la dépression.

Je sais que le fil est étroit entre la bonne protection et la démesure en la matière, mais ça concerne tous les parents.

Quand aux enfants, ados, jeunes adultes : tentez de faire ce que vous avez envie, si tant est que vous ne mettiez personne en danger évidemment. J'ai galéré au tennis et surtout au tennis de table, mais j'adorais sentir mes progrès, et petit à petit m'installer dans un niveau certes très moyen mais qui permettait de prendre du plaisir à jouer. N'oubliez pas le jeu.

Identifiez-vous pour répondre